Voici la Messe Perpétuelle telle que décrite par Claire. Les textes cités proviennent de livres publiés sur Claire :
1er extrait
« De même que les Sacrifices de l’Ancienne Loi n’étaient que l’offrande des hommes pour l’adoration et l’expiation dues à Yahweh – offrande imparfaite dans l’attente du seul et parfait Sacrifice de la Croix -, ainsi en notre temps de la perversion, de l’athéisme officiel monstrueux des individus et des Nations, le sacrifice d’âmes généreuses, les actes de piété, la multiplicité des œuvres semblent insuffisants pour endiguer le mal, redresser les esprits, éteindre les haines et attirer le pardon et la paix de Dieu sur les peuples. Il ne s’agit plus d’une portion du globe, c’est toute la terre qui, dans un océan d’orgueil, brave son Créateur et son Souverain.
C’est donc au nom de l’Univers qu’un Autel, sur un point précis, ferait monter vers le Père, Dieu Eternel, sans interruption, le Seul Très Saint, l’Unique efficace Sacrifice de l’Agneau sans tache, la sublime adoration, la profonde action de de grâces, l’intégrale expiation, l’irrésistible imploration.
Sacrifice divin, centre et union de toute vie religieuse, de toute acte s’adressant au Seigneur, de tout apostolat, de toute famille, de toute vie humaine, afin que l’Auguste Trinité ne voie plus la terre que par ce divin Creuset où les pauvres actes de vertus sont changés en l’Amour d’un Dieu offert à Dieu »
Les passages surlignés figurent également en lettres d’or sur les 4 autels qui entourent la Croix des Rinfillières, à Loublande
Claire Ferchaud, citée in Claude Mouton, Au plus fort de la tourmente, éditions Résiac, 1978, pp. 220-221
2e extrait
« C’est d’ici que partira ce feu qui doit embraser le monde. Ce sera alors l’Église victorieuse et l’Enfer à jamais vaincu. Oh ! Enfant, ne sois pas lâche ni timide. Ta voix ne sera jamais assez forte pour dire aux prêtres comment ils sont aimés d’un Dieu et qu’Il les invite tous à prendre part à son triomphe universel dans les âmes. »
Claude Mouton, Ils regarderont vers Celui qu’ils ont transpercé, éditions Résiac, 1983, p. 217
3e extrait
« …il y a tant à dire à Dieu des pauvres hommes qui explorent la nature faite de ses mains, avec une hardiesse effrontée. La Parole du Livre Saint n’est pas close : « Si tu manges de ce fruit, tu mourras. »
N’y a-t-il donc plus de loi pour révérer sa grandeur, de loi pour rester serviteur sans monter à l’étage du Maître ? L’homme joue avec son fol orgueil et son expérience hasardeuse, fermant ses oreilles pour ne pas entendre les sommations du Tout-Puissant : « Si tu vas plus loin, tu mourras ».
Sans pénitence, c’est la déchéance. L’homme en sa descente vertigineuse n’entend plus. Les justes sont affaiblis dans leur volonté. L’élite est étouffée. Les souffrants sont versés dans une sorte d’euphorie. La vallée des rachetés devient comme une mer stagnante où tout se gâte »
« Mais la voix d’un Pontife, grande comme le tonnerre, se fait entendre et jette le monde dans la stupeur.
Une grâce efficace accompagne l’acte solennel du Pontife, car cet acte est de Dieu. La lumière, de nébuleuse qu’elle était encore depuis deux mille ans, apparaît dans sa splendeur, les consciences s’éveillent, l’élite sort de sa chrysalide, la masse des chrétiens bouleversée par cette tornade de grâces s’en vient se jeter aux pieds de Dieu, des âmes engourdies reprennent vigueur, des vocations sublimes de vierges, de consacrés, percent l’écorce de la matière, le Sacerdoce est vraiment Roy, le sens de Dieu trouve toute sa valeur ; il semble que la terre se soit rapprochée du Ciel, ou mieux, que le Ciel visite la terre. Le Seigneur, vengé dans ses droits et son honneur, laisse à présent déborder Son Cœur à flots de bonté et d’amour, la vertu, qui paraissait inaccessible à l’homme lourd de péchés, devient l’attrait, la respiration de tous les cœurs ».
« La base de l’humanité, le Mariage, institué par Dieu, remonte des instincts avilissants ; la famille est un sanctuaire que Dieu préside, l’enfant n’est plus une chair adorée ou martyrisée au gré de la passion ou de la brute, mais un cierge de cire pure, dont la flamme est un hommage au Dieu de l’autel.
Les œuvres de charité se dépouillent de leur vaine gloire. On a conscience maintenant de secourir son frère pour l’honneur du Père, notre Dieu Souverain. Plus de jalousie, plus de haine, un courant de sympathie mutuelle fait des hommes une grande famille unie. »
« En un mot : la Messe Perpétuelle, c’est payer à la Justice de Dieu la dette des hommes qui s’est accumulée encore depuis le Calvaire. Par le Sacrifice de l’Agneau sans tâche, ce compte réglé, Dieu embrassera le monde et tout sera renouvelé ».
Claire Ferchaud, citée in Claude Mouton, Au plus fort de la tourmente, éditions Résiac, 1978, pp. 207-208
4e extrait
« La Messe Perpétuelle ce sera la Force de l’Église qui de bras en bras, allongeant pour ainsi dire ceux du Saint-Père, tiendra le Calice du Précieux Sang tendu vers Dieu le Père sans autre intention que sa pure Gloire.
En effet, à partir de cette heure, la terre n’interromprait plus sa relation d’Amour avec l’Agneau qui satisfait la soif d’Amour et de Justice de la Majesté divine.
Présenté par le Souverain Pontife, un autel unique, portera l’Agneau Immaculé, l’Agneau de Paix, pour le rajeunissement d’un monde exténué.
Dès lors, quelle puissance d’intercession que cette offrande du Pape à Dieu !
Chaque messe célébrée ainsi, de façon ininterrompue et perpétuellement, sera la Messe du Pape, un peu comme Moïse qui, lors du combat d’Israël contre les Amalécites, tenait ses bras tendus dans la prière ; mais tandis que ses bras s’appesantissaient, la bataille devenait défavorable.
Ainsi les bras du Saint-Père seront-ils prolongés comme ceux de Moïse soutenus par Aaron et Hur (Exode 17,10) par ceux de tous les prêtres qui lui succéderont à l’autel de SA MESSE PERPETUELLE »
Claire Ferchaud, citée in Abbé F. Marot, Actes du VIIIe Triduum annuel de Loublande, 2016, p.6
NB : le Pape Paul VI, par décret du 14 octobre 1966, a abrogé les articles du Droit Canon exigeant l’imprimatur pour la publication des écrits concernant apparitions et révélations (A.A.S du 29/12/1966)
Conformément aux décrets d’Urbain VIII, l’auteur déclare qu’en rapportant dans ces pages des faits surnaturels, il n’entend prévenir aucunement le jugement du Saint-Siège, auquel il soumet sans réserve sa personne et ses écrits.