Pourquoi ce pélerinage ?

Pour Jésus et Marie.

Pour honorer le Coeur de Marie et le Coeur de Jésus.

Pour les mêmes raisons qui ont poussé Pie XI à permettre la célébration de messes ininterrompues pendant 3 jours, à Lourdes en 1935. Nous vous invitons à vous reporter à l’encyclique Quod Tam Alacri, téléchargeable ici gratuitement.

Pour que les messes successives pour les nations soient un signe visible et un témoignage : l’amour de Dieu pour nous ne cesse jamais, il s’étend à tous les pays du monde et à toute la Création.

Pourquoi Saint-Laurent sur Sèvre et Loublande ?

Parceque ce pèlerinage veut honorer le Coeur Douloureux et Immaculé de Marie et le Sacré Coeur de Jésus, son Coeur Eucharistique. Ce pèlerinage eucharistique part donc de la Vierge Marie au pied de la Croix, à partir du sanctuaire marial de Saint-Laurent sur Sèvre.

Ce pèlerinage eucharistique est proposé dans l’esprit de la Messe Perpétuelle, dont le sanctuaire de Loublande conserve la spiritualité. Il y a d’ailleurs d’autres pélerinages existants à Loublande, en pleine communion avec l’archidiocèse de Poitiers. Dans l’attente que l’Eglise se prononce sur la demande de Claire Ferchaud, il est permis à chaque fidèle de participer à un pèlerinage de dévotion privée.

En 1917, sans lien avec le message de Loublande et l’apposition du Sacré-Coeur sur le drapeau de France, le cardinal Bourne, primat d’Angleterre, a présidé à Paray-le-Monial une cérémonie de consécration au Sacré-Coeur de toutes les armées alliées. Le Sacré-Coeur a alors été écussonné sur tous les drapeaux des nations alliées. Ce pèlerinage peut également s’inscrire dans cette continuité, et manifester l’amour du Sacré-Coeur pour tous les pays du monde.

Pourquoi avoir choisi la date du 15 septembre ?

Pour la fête de Notre-Dame des Douleurs. L’Eglise honore spécialement ce jour-là la sainte Vierge Marie au pied de la Croix, quand elle présente la plus grande offrande, celle de son Fils, endure sa plus grande douleur et exprime son plus grand amour. C’est également au pied de la Croix que le Christ lui confie saint Jean, et à travers lui tous les êtres humains.

A la rue du Bac, la Vierge Marie s’est montrée comme présentant l’offrande du monde, de chaque pays et de chacun, et recevant en retour des grâces qu’elle répand sur le monde. A Tuy, la Vierge est apparue à soeur Lucie au pied de la Croix lors de l’offrande du Fils au Père. Toute sa vie est action de grâces et union à la Présence du Christ et son Sacrifice, et pour ces raisons saint Jean-Paul II l’a appelée « femme eucharistique » (encyclique Ecclesia de Eucharistia vivit).

Aussi nous venons offrir nos pays et nous-mêmes, par les mains de la Sainte Vierge, en union avec son Coeur Douloureux et Immaculé au pied de la Croix.

D’autres éléments de piété mariale ont inspiré ce pèlerinage.

Le rassemblement des nations autour de Marie et de l’eucharistie évoquera encore les 12 étoiles autour de Marie dans l’Apocalypse, les 12 étoiles regroupées autour de l’autel et des Coeurs de Jésus et de Marie sur la médaille miraculeuse de la rue du Bac, et les 12 tribus d’Israël groupées autour de la Tente de la Rencontre et du Sacrifice Perpétuel.

La Messe Perpétuelle est-elle une idée de Claire Ferchaud ?

Il appartient à l’Eglise de se prononcer sur ce point. Cependant, indépendamment de sa demande, le projet de Messe Perpétuelle célébrée pour toutes les nations peut également être compris comme la continuité de l’initiative pontificale de Pie XI en 1935, et la continuité d’éléments déjà existants dans l’Eglise.

Que penser de la Messe Perpétuelle ?

Indépendamment de la demande de Claire Ferchaud, l’Eucharistie est « la source et le sommet » de la vie chrétienne (Saint Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia vivit). Qu’une succession de messes en un lieu soit agréable à Dieu n’est pas étonnant.

Et ce d’autant plus qu’en 1935, sans lien avec Claire Ferchaud, le pape Pie XI a ordonné que pendant trois jours sans interruption, des messes soit célébrées à Lourdes pour répandre sur le monde les fruits de la Rédemption, faire face au développement du péché et aux menaces du temps.

Or les trois derniers papes (saint Jean-Paul II, Benoît XVI, François) ont tous écrit pour mieux faire comprendre la grandeur des fruits de l’Eucharistie, tous ont écrit pour dénoncer le développement du péché et l’imminence des dangers que l’humanité a préparé elle-même. D’après les écrits des papes, les raisons de 1935 sont encore plus vraies et valables aujourd’hui.

Enfin, au vu de nouvelles études, la Messe Perpétuelle demandée par Claire semble s’inscrire dans la continuité de l’Ecriture et de toute la dévotion aux Coeurs de Jésus et de Marie (cf Qui sommes-nous et livres disponibles sur le sujet).

La Messe Perpétuelle a été demandée dans les années 20 du XXe siècle. Correspond elle encore aux besoins de notre temps ?

La fête du Sacré-Coeur, demandée en 1689, a été accordée par l’Eglise en 1765, soit 76 ans d’attente. La demande de consécration de la Russie, exprimée en 1917, a été accomplie en 2022, soit 105 ans d’attente. La demande de Messe Perpétuelle n’est pas en retard au vu des délais observés.

La Messe Perpétuelle, dans l’esprit de Claire Ferchaud, est une intercession pour demander pardon pour les péchés du monde, pour obtenir la réconciliation de la Terre avec le Ciel, et l’envoi de l’Esprit Saint. Le monde est-il encore pécheur aujourd’hui ? Les 3 derniers papes disent que oui, plus gravement que jamais. Le monde a-t-il besoin de l’Esprit Saint ? Nous pensons que oui.

Pour les besoins de notre temps, on peut aussi remarquer que :

  • la Messe Perpétuelle en un lieu est un signe visible pour appeler à vivre l’union incessante à Dieu dans le cœur de chacun, pour garder son cœur de la dispersion et de la futilité, alors que toutes les techniques commerciales actuelles visent à s’emparer de l’attention de l’homme et si possible de son cœur.
  • Par le rassemblement explicite de tous les peuples, la Messe Perpétuelle est un signe et un appel à la fraternité avec tous, à la fin des haines et à la paix en tous et entre tous. Nous pensons que nottre monde en a besoin.

Quels éléments déjà existants dans l’Eglise pourraient fonder la demande de Messe Perpétuelle ?

Ce pèlerinage est également fait :

  • En hommage à l’amour incessant de Dieu pour nous, Lui qui « est celui qui est » (Exode 3,14), éternellement présent. Pour que Dieu soit honoré « sur la Terre comme au Ciel » (Matthieu 6,10), à l’exemple de la louange qu’Il reçoit au Ciel (Exode 25,9), sans interruption visible.
  • Dans l’esprit de l’adoration eucharistique perpétuelle et pour rendre visible l’adoration perpétuelle de l’Eglise, car «la célébration eucharistique… est en elle-même le plus grand acte d’adoration de l’Église. » (Sacramentum Caritatis)
  • Dans l’esprit de la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus, qui a demandé la consécration des nations, et du commandement du Seigneur aux 12 apôtres « d’aller baptiser les nations  » (Matthieu 28,19)
  • Dans l’esprit de la dévotion au Coeur Eucharistique de Jésus, pour rendre visible en un sanctuaire l’union incessante que le Seigneur veut vivre avec nous dans le sanctuaire de nos âmes.
  • En union avec la prière du Pape, « signe et serviteur de l’unité de l’Eglise Universelle » (Catéchisme de l’Église Catholique §1369), « principe perpétuel et visible et fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles » (Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen Gentium).
  • Dans l’esprit du « marathon de prière », lancé par le Pape François en mai 2021 : «De toute l’Église montait sans cesse la prière vers Dieu», pour réaliser une prière continue unie à celle du Saint-Père.
  • Dans l’esprit de la liturgie des Heures, qui est « comme un prolongement de la célébration eucharistique » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, §1178). « Les fidèles qui célèbrent la Liturgie des Heures s’unissent au Christ, notre Souverain Prêtre […] afin d’être associés à sa prière incessante et universelle qui rend gloire au Père et implore le don de l’Esprit Saint sur le monde entier. » (§1196). Car « Jésus a tout accompli de l’œuvre du Père et sa prière, comme son Sacrifice, s’étend jusqu’à la consommation du temps. La prière de l’Heure emplit les derniers temps et les porte vers leur consommation« . (§2749)
  • En évocation des 12 tribus rassemblées autour du Sacrifice Perpétuel, du sacrifice d’Expiation (encore célébrée chez nos frères juifs sous le nom de Yom Kippour, ou Grand Pardon), et des grandes fêtes de pèlerinage des juifs, tous éléments qui préfiguraient l’Eucharistie.
  • Dans l’esprit de la Messe Perpétuelle telle que décrite et demandée par Claire Ferchaud au nom du Christ

Ce pèlerinage est organisé des laïcs ?

Oui, comme le pèlerinage de Chartres, et comme l’a été la construction de la basilique de Montmartre.

Qui accompagnera ce pèlerinage ?

Cette année, nous aurons la chance d’avoir un enseignement du Père de Massia, aumônier national du pèlerinage de Chartres, sur le thème du Sacrifice. Nous serons également accompagnés par le Père François Marot, auteur d’un livre sur la Messe Perpétuelle, et résident à Loublande.